LE PATCH

 

Le patch est un timbre qui se colle sur la peau. Il diffuse deux hormones (l'oestradiol et le progestatif) dans le sang à travers la peau.

 

Mode d’action

 

Il contient des hormones œstroprogestatives, à dose équivalente à celle d'une minipilule.

Il agit exactement comme la pilule : blocage de l’ovulation, modification la glaire cervicale et de l'endomètre.

 

Comment l’utilise-t-on ?

 

Le patch protège pendant 4 semaines. Il faut coller un patch chaque semaine, et ce pendant 3 semaines. La quatrième semaine, il ne faut pas mettre un patch. Des saignements vont alors apparaître.

 

Le patch doit être appliqué sur le ventre, sur les épaules ou dans le bas du dos. Il ne doit jamais être appliqué près d'un sein.

 

En cas d’oubli au moment où il faut le changer, on reste protégée pendant 48 heures.

 

Efficacité

 

Lorsqu’il est utilisé parfaitement, le patch est efficace à 99,7%. En réalité, dans la vie courante, les erreurs d’utilisation ou de manipulation font que l’efficacité de ce moyen de contraception est de 91%.

 

Si le patch se décolle, il faut en remettre un nouveau le plus rapidement possible, dans les 24 heures. Si les 24 heures sont passées, il faut prendre les mêmes précautions que pour un oubli de pilule combinée supérieur à 12 h.

 

Avantages

 

Il est plutôt discret. Il s'agit d'un moyen de contraception efficace. Il est pratique pour celles qui ont tendance à oublier leur pilule. Il suffit de se rappeler de le mettre une fois par semaine et non pas tous les jours. Par ailleurs, le fait qu’on le voit sur soi aide à ne pas l’oublier. Il est facile d’utilisation, il suffit de toujours vérifier qu’il est bien en place.

 

Inconvénients

 

Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu'avec une pilule : nausées, gonflement douloureux des seins, saignements, migraines...


Il comporte les mêmes contre-indications que les pilules combinées.


Un patch peut se décoller sans que l’on s’en rende compte. Mais il est possible de le refixer ou d’en mettre un autre dans les 24 heures.

 

Dans environ 17 % des cas, on peut constater des réactions plus ou moins importantes (rougeurs, démangeaisons), n’entraînant un abandon de la méthode que dans 2 % des cas.

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