CURE DE PROLAPSUS

 

Qu’est-ce qu’une cure de prolapsus ?  

   

Cette intervention a pour but de traiter la descente d’organes du petit bassin. La vessie, l’utérus et le rectum peuvent être descendus (ou prolabés) à des degrés divers dans le vagin. L’intervention permet de les remettre en place et de les fixer dans le petit bassin.

 

Comment se passe l’opération ?  

 

L’intervention peut-être réalisée sous anesthésie générale ou loco-régionale, selon votre cas et les décisions du chirurgien et de l’anesthésiste.

 

L’intervention peut se réaliser de trois manières :

  • Cure de prolapsus par voie abdominale (voie haute) : l’intervention est réalisée par une ouverture de l’abdomen.  Le vagin, la vessie et le rectum sont maintenus en place à l’aide d’une bandelette fixée à un élément solide du bassin.
  • Cure de prolapsus par voie vaginale (voie basse) : l’intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d’incision abdominale.
  • Cure de prolapsus par cœlioscopie.

 

Le chirurgien vous précisera le type d’intervention qu’il prévoit pour vous.

 

Que se passe-t-il après une cure de prolapsus ?  

 

  • Si l’intervention comporte une hystérectomie : si vous n’êtes pas ménopausée avant l’intervention, la principale manifestation sera l’absence de règles et l’impossibilité de grossesse. Si les ovaires sont laissés en place, leur fonction persistera jusqu’à la ménopause naturelle. Vous n’aurez, ni bouffées de chaleur, ni autre manifestation de ménopause après l’intervention.

 

  • Si l’intervention ne comporte pas d’hystérectomie : il n’y aura pas de modifications particulières, à part celles liées au traitement de la descente d’organe.

 

  • Dans tous les cas, la cure de prolapsus ne modifie pas la possibilité ni la qualité des rapports sexuels, sauf cas très particulier qui vous serait signalé par le chirurgien. La reprise des rapports sexuels ne doit pas se faire avant une visite médicale de contrôle postopératoire. 

 

Y a-t-il des risques ou inconvénients ?   

 

L’hystérectomie est une intervention courante et bien maîtrisée dont le déroulement est simple dans la majorité des cas.

 

En cours d’opération, des lésions d’organes de voisinage  de l’utérus peuvent se produire de manière exceptionnelle. Dans le cas exceptionnel d’une hémorragie, une transfusion sanguine peut être nécessaire.

 

Dans les suites de l’intervention, les premières 24 heures sont souvent douloureuses et nécessitent des traitements antalgiques puissants. Un traitement anticoagulant vous sera prescrit (sauf situation particulière).

 

À distance de l’intervention, il existe une posiblité d’amélioration incomplète voire d’échec de certains aspects de l’intervention, par exemple : persistance d’une partie de la descente d’organes, absence ou amélioration partielle de l’incontinence urinaire, persistance ou apparition d’uune gêne lors des rapports sexuels. Il peut parfois survenir une récidive de prolapsus ou d’incontinence urinaire plusieurs mois ou années après une intervention initialement satisfaisante.

 

En pratique

 

Avant l’opération :

  • Une consultation pré-anesthésique doit être réalisée avant toute intervention.
  • Vous serez hospitalisée la veille de l’opération.
  • Une perfusion sera mise en place puis l’anesthésie sera réalisée.

 

Après l’opération

  • Vous passerez en salle de réveil avant de retourner dans votre chambre.
  • Un traitement antidouleur systématique sera prescrit par le médecin anesthésiste.
  • Une sonde urinaire ainsi que la perfusion intraveineuse sont généralement laissées en place pour une durée variable.
  • Un traitement anticoagulant peut être instauré dans les suites.
  • Un saignement vaginal modéré est banal au cours de la période postopératoire.
  • La reprise d’une alimentation normale se fait en général dans les deux jours suivant l’opération.
  • La sortie a généralement lieu entre le 3ème et le 7ème jour postopératoire en fonction de la technique utilisée.

 

Après la sortie

  • Il est recommandé d’attendre la visite postopératoire, un mois après l’opération, pour reprendre une activité sexuelle.
  • Après votre retour à domicile, si des douleurs, des saignements, de la fièvre, une douleur dans les mollets ou toute autre anomalie apparaissent, il est indispensable d’en informer votre médecin. 

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